17/12/2016

Florian Poirson


Restaurateur autodidacte, Florian Poirson est passé d’Indiana Café à un concept de premium pizza, en passant par la brasserie chic parisienne. Depuis 4 ans, il partage son expertise du secteur à travers CHR Consulting. Ce cabinet, qu’il a cofondé avec un ami, a déjà accompagné quelque 50 lieux. Le trentenaire passionné revient sur son parcours et nous livre ses opinions.

11/07/2016

En Mode Bonheur : Mazzucco - Mozza & Pizza


"Vivre d'amour, de rosé bien frais avec supplément mozza/pizza s'il-vous-plait", c'est possible et c'est chez Mazzucco que ça se passe !

On ne vous présente plus notre amour passionnel pour la mozza et la pizza. S'il y a des plats que l'on pourrait manger 7j/7, c'est bien ceux-ci... Quoique, je crois que c'est ce qu'on fait déjà... (Quand on vous dit qu'on va se transformer en mozza !). Et quand on peut enchaîner lors d'un même dîner : mozza puis pizza, c'est le Paradis pour nous !

Et on a trouvé le restaurant italien parfait pour ça : Mazzucco.
Situé dans le 10ème arrondissement de Paris, Mazzucco est le temple de la Mozza et de la Pizza.
A peine passé le pas de la porte, nous voilà transporté en Italie grâce à l'odeur de la cuisine du Sud flottante dans l'air.
Le restaurant est tout petit et intimiste. En exposition : les alcools italiens et surtout les jambons et autres mozzas, histoire de nous mettre bien dans l'ambiance et de nous mettre l'eau à la bouche...

Pour débuter, nous avons commandé une Mozzarella di Buffala fumée 250gr.
Elle est servie accompagnée de roquette, des tomates cerises de Sicile et de la focaccia.
Verdict : on s'est presque battues pour le dernier morceau de mozza ;) Et la focaccia est le petit truc en plus ! On avait jamais pensé à accompagner nos mozzas de focaccia, c'était la bonne découverte.

La pizze... Comment vous dire ?... L'une des meilleures pizzas de Paris ?
On a commandé la Elliott : fiordi latte, jambon de Parme 16 mois et parmiggiano.
Produits frais, une sauce tomate ayant le goût de la tomate (on sait, c'est rare...) et du Parmesan tellemeeeent bon.
Et la pâte alors ? Parce que c'est le plus important, ce qui fait qu'une pizze est réussie ou non. Comme elle doit l'être : très fine, et croustillante. Ainsi on a une pizza légère qui se laisse manger toute seule...

Quant à l'accueil et le service, là aussi on se croirait en Italie. Attentionné et chaleureux, ici oubliez le cliché du serveur parisien qui fait la tête.
Et pour les prix ? Ultra corrects pour ce rapport "qualité/prix" !
On s'est régalées, et on a passé une super soirée chez Mazzucco. On va vite revenir !

@sevgrimaud

23/07/2015

Pizzas et mozzarella chez Mazzucco


Paris (Xe) Tous les produits sont issus à 100 % de l'artisanat italien, des charcuteries aux fromages, boissons et garnitures.

Chez Mazzucco (Paris, Xe), tous les produits sont issus à 100 % de l'artisanat italien (jambon et coppa de Parme affinés, speck…). Un choix revendiqué par Lorenzo Mazzucco et Florian Poirson, qui ont ouvert en début d'année ce petit coin d'Italie. On les retrouve en antipasti comme la planche mixte de charcuteries et fromages à 14,50 €, dans des salades de 12,50 € à 16 € et surtout sur les pizzas. Elles sont l'oeuvre de Matteo Fadda, pizzaïolo depuis plus de quinze ans en Italie et en France et aussi cuisinier qui prépare sa pâte avec une farine napolitaine. Les prix varient de 12,50 € pour la Julia (sauce tomate, mozzarella, porchetta, olives) à 14 € pour la Lorenzo (sauce tomate, mozzarella, bresaola, roquette et parmesan). Le midi une formule à emporter à 15 € comprend une pizza et un dessert, celle à 9,50 € inclut focaccia et dessert. Quant au sandwich focaccia du jour il est à 6 €. Tout est fait maison et minute.



Épicerie et livraison de produits

Les boissons ne sont pas en reste avec une sélection d'apéritifs, digestifs, vins et bières artisanales d'Italie. Les clients consomment surtout sur place (28 couverts) pour un ticket moyen de 25 €. Ils emportent aussi avec un panier moyen de 15 €, incluant des produits d'épicerie comme le panettone et l'huile d'olive, et peuvent se faire livrer.

L'autre spécialité de la maison, c'est la mozzarella, livrée deux fois par semaine. Au lait de bufflonne de Campanie, elle est présentée sous forme de bille ou de tresse de 125 g à 9,50 € ou 250 g à 17,50 €. La burrata ou buratina des Pouilles, obtenue avec du lait cru de vache, est disponible nature ou à la truffe à 16,50 € les 125 g. La ricotta fumée et scamorza, originaires de Campanie et à base de lait de bufflonne, sont aussi à la carte. Toutes sont servies avec une salade de roquette, des tomates cerises de Sicile, de l'huile d'olive, du basilic et des morceaux de focaccia grillée au romarin.

Carole Gayet

27/06/2015

Parisianavores chez Mazzucco


Un lieu dédié à la mozza et à la pizza, forcément, ça m’a fait tilt. Situé dans le bouillonnant quartier du Faubourg Saint-Denis, Mazzucco ne comporte que 28 places, toutes occupées ce soir pour déguster les pizzas de Matteo Fadda, pizzaïolo depuis 13 ans.

Dans nos assiettes ?

Je rêvais de goûter la pizza à la ricotta fumée mais il n’y en avait plus (très grosses tristesse)

Pizza Chiara : sauce tomate, mozzarella di buffala, tomates cerises de Sicile, basilic frais
Pizza Lorenzo : sauce tomate, Fiordi latte, bresaola, roquette, parmesan
Un spritz (what else) et du Chianti.

C’est combien ?

Mozza + roquette + tomates : 9,50€

Pizza entre 12,50 et 14€

Mon avis

Pizza à la pâte fine et croustillante et garniture fraiche et généreuse. Le resto tient dans un mouchoir de poche mais je n’ai pas du tout eu l’impression de manger sur la table des voisins. Les prix sont très honnêtes, même tarif que de très mauvaises pizzas… Très bonne sélection de vins et service non avare en conseils avisés.

Je n’ai pas pris d’entrée, mais les différentes mozzas (Mozzarella di Buffala Tressée, Buratina, Mozzarella di Buffala Fumée) servis avec une salade de roquette et tomates cerises de Sicile ont l’air tops et les prix sont très corrects. Je vais devoir revenir ;)

Anaïs Lerma

20/06/2015

Mazzucco par 716 La Vie


Le résumé

Mazzucco est un nouveau lieu dédié à la pizza et à la mozza. Disons-le d'entrée de jeu, c'est (très) bon, bien vu et raisonnable, à part les prix des vins qui décollent vite mais, mais, mais, on peut les boire à la ficelle, et oui.

La petite histoire

J'ai été invité à Mazzucco en tant que blogger, mais j'avais mis au point un stratagème avec la personne chargée de leur communication : nous fixerions ensemble au préalable ce que j'y mangerais et j'y viendrais par la suite avec des proches, sans prévenir qui que ce soit. Je ne dévoilerais mon nom qu'au moment de l'addition : un système bien pratique qui m'évite de me ruiner et me permet de garder toute ma lucidité quant au service;

Le lieu

L'endroit est petit mais, malgré cela, ils n'ont pas entassé, il y a de l'espace entre les tables, c'est très appréciable. J'ai également été sensible aux deux tables pour deux qui sont dans le petit couloir qui mène à la cuisine et aux toilettes. On y est tranquille et peu dérangé par les allées et venues.

L'équipe

Le samedi soir ce n'est pas l'équipe habituelle; il s'agit de Florian Poirson sa femme. Florian est un consultant du monde de la gastronomie, qui a choisi de s'associer avec Lorenzo Mazzucco pour l'ouverture du restaurant. Ils étaient très sympathiques. Il y a une phrase de Florian que j'ai appréciée. Lorsque je lui ai fait remarquer que le prix des vins grimpait vite, il m'a indiqué qu'on pouvait les boire à la ficelle - ce qui n'est pas mentionné sur la carte - et a ajouté : "on n'est pas là pour s'embêter, ni vous, ni moi". C'était direct mais clair.

Le pizzaiolo Matteo n'était pas non plus l'habituel; bien qu'il fût moins doué que l'autre, d'après des propres dires, nous n'avons rien trouvé à redire aux pizzas.

Le menu

Les prix sont très corrects : en haut les mozzas et burratas, puis les salades et planches, et enfin les pizzas. Ces dernières oscillent entre 12,50 et 14, carrément bien. Par rapport à d'autres pizzerias parisiennes, on note qu'elles ont toutes un minimum de 4 ingrédients, tous en provenance directe d'Italie, ce qui est conséquent.

Pour commencer, nous avons pris une buratina de 125g, largement suffisante pour deux, 9,50 euros.

Derrière, une pizza Estée : sauce tomate, fior di latte, n'duja, coppa, tomates cerises de Sicile, basilic frais. La pâte est belle, fine, légère, se digère bien. Au départ, j'ai été surpris car j'avais tous les ingrédients en bouche, mais je ne parvenais pas à identifier un goût homogène; et puis, au fur et à mesure de la dégustation, celui-ci s'est manifesté et la pizza n'en était que meilleure. La n'duja est un équivalent italien du chorizo : je ne connaissais pas, c'est le top semble-t-il de la charcuterie calabraise, le roi du salami : viande de porc, un peu de graisse, du sel et des poivrons rouges. Le nom vient semble-t-il du terme français "andouille".

Je n'ai pas photographié la carte des vins. Nous avons pris du Giba, un vin naturel sarde à 31 euros la bouteille - ça fait cher pour accompagner une pizza. Il était délicieux et très bien équilibré. Je copie la description très précise du Siffleur de ballons, ce caviste du 10ème arrondissement : "100% carignan sur sable, vignes âgées de 20 à 110 ans, vendanges et tris manuels
Couleur légère car peu d’extraction afin d'avoir beaucoup de fraîcheur, et un grand équilibre. Notes de pruneau et de cerise, légèrement réglissé." Voilà, je ne saurais mieux dire. La bière n'est pas donnée à 6,50 la bouteille de 33.

2ème visite

J'y suis retourné pour une autre dégustation. Cette fois-ci, nous avons eu :
- en entrée : antipasti de légumes à 8,50 euros
- ensuite j'ai pris une pizza du jour sur les conseils du pizzaiolo Matteo qui était là cette fois-ci. Je lui ai dit qu'il avait carte blanche, que je mangeais tout, j'ai donc eu droit à la pizza du jour : pizza blanche aux anchois frais, fenouil, câpres, olives noires. Pizza splendide et originale, qui aurait gagné à cuire un peu plus, me suis-permis de dire à Matteo, qui a entendu ma remarque avec intérêt.
- en dessert, nous avons eu une Colombe à la crème de citron, un gâteau italien brioché, un genre de Panetonne, qui se déguste à Pâques (explication complète ici). Ils l'avaient commandée pour l'épicerie, à la période de Pâques et comme il en reste, ils la servent avec le café gourmand (café, colombe, dessert en miniature) à 6,50 euros.

Le bilan
Total : 1 buratina à 9,50, 2 pizzas à 13, une bouteille à 31 + 2 cafés =35 euros par personne environ, sans dessert. Il y a des vins moins chers que le Giba (Primitivo à 23, Chianti à 28) mais c'est clair que ce sont eux qui font grimper l'addition. Je ne dis pas qu'ils sont trop chers dans l'absolu, car c'est le prix d'un bon vin, mais d'une manière générale, les boissons alcoolisées ne sont pas données ici, il n'y pas d'options pas très chères. A part ça, j'ai eu un coup de coeur pour Mazzucco : l'authenticité de l'ambiance et des produits, le confort de la salle, la simplicité de la carte. Décidément cette rue du Faubourg Saint-Denis attire, encore aujourd'hui, le meilleur comme le beaucoup moins bon.

On se quitte sur cette limonade sicilienne à 4,50 que je risque de goûter ultérieurement, en grand fan de limonades que je suis.

Guillaume - 716 La Vie

16/06/2015

Mazzucco, Pizza & Mozza : petite échoppe italienne


Mazzucco est une petite échoppe de 28 couverts pour les gourmets qui aiment la cuisine authentique italienne. Mozzarella et pizzas ont la part belle dans ce restaurant qui propose des produits 100% italiens dénichés chez de petits artisans de la botte.
A quelques pas de Chez Jeanette, Mazzucco est l'adresse des gourmets férus de cuisine italienne.
A son origine, Lorenzo Mazzucco, né entre Venise et les Dolomites, a 25 ans d'expérience dans la restauration. Issu de l'école Ferrandi, il a voulu avec cette petite échoppe de 28 couverts, proposer que de beaux produits et du fait maison.

Mazzucco Mozza & Pizza, c'est un bar à mozzarella avec une sélection très pointue. Proposée à l'assiette, en 125 ou 250 grammes, vous trouvez de la buffala tressée, bille, buratina, burrata, fumée ou buratina truffe au lait cru. Elles sont servies avec une salade de roquette et des tomates cerises de Sicile, huile et basilic. Ainsi que quelques morceaux de focaccia grillée et parfumée au romarin dont vous risquez de vous souvenir...

Mais Mazzucco c'est aussi les Pizzas de Matteo Fadda, pizzaïolo depuis 13 ans, qui attache une grande importance à ce que sa pâte soit fine et croustillante. Les garnitures sont aussi sélectionnées avec minutie, des olives noires de Gaëta au jambon de Parme 16 mois. Toutes les pizzas portent un prénom comme la Chiara (sauce tomate, mozzarella di buffala, tomates cerises de Sicile, basilic frais), la Lorenzo (sauce tomate, fior di latte, bresaola, roquette, parmesan), la Elliott (sauce tomate, fi or di latte, jambon de Parme 16 mois, parmiggiano) ou encore la Mazzucco (sauce tomate, fior di latte, scamorza, speck).

Vous avez aussi les fameux antipasti, des planches de charcuterie italienne et pour les soucieux de leur ligne quelques salades comme la Cortina (roquette, jambon de parme, mozza fumée, tomates cerises de Sicile, basilic frais) ou la Ciene (roquette, mozza tressée, tomates confi tes, parmesan, huile d’olive au basilic). Pour finir sur une note sucrée, vous avez le Tiramisu, la Panna Cotta, nature ou caramel laitier ou encore la Crema di Cioccolata.

Pour accompagner toutes ces bonnes choses, une belle carte d'apéritifs et digestifs italiens comme le Proseco, Martini, Amaretto, Limoncello... Mais aussi de vins qui viennent de Toscane, d'Ombrie, des Pouilles ou encore de la Sardaigne. Ceux qui aiment la bière ne sont pas en reste avec une belle sélection de la brasserie artisanale "32" qui ne manque pas de personnalité !

A partir du 20 juin 2015, des ateliers enfants sont proposés tous les samedis, de 10h30 à 11h30 pendant lesquels ils pourront mettre la main à la pâte. Comptez 15 euros pour qu'ils deviennent des pizzaîolos en herbe ! Réservation obligatoire au 06 81 46 02 36.

Un nouveau spot 100% italien comme on les aime !

Candice L.
sortiraparis.com

15/06/2015

Mazzucco par Time Out


Mozza et pizza. Comment résister à ce slogan ? Inspiré des bars à mozzarella qui poussent un peu partout en Italie, Mazzucco est la nouvelle adresse parisienne où déguster le plus célèbre des fromages italiens... Et une bonne pizza. Depuis son ouverture, cette petite enseigne propose une carte alléchante à base de produits typiques et très frais.

Ici, la mozzarella est célébrée sous toutes ses formes : on trouve tout d'abord la fameuse bufala, à base de lait de bufflonne. Venue de Campanie, elle existe en version tressée (classique, mais excellente) ou fumée. On la déguste en solo (125 grammes tout de même), ou à plusieurs (250 grammes). Ensuite, la burrata. Plus onctueuse et plus lourde, c'est un mélange de mozza et de crème venue de la région des Pouilles. Le restaurant la propose en petit modèle (burratina), ou à la truffe.

Pour accompagner cette belle entrée en matière, la maison offre une sélection de vins italiens assez classiques, à la bouteille ou au verre. Le primitivo, un rouge plutôt costaud, tient ses promesses. Place ensuite aux pizzas de Matteo, le pizzaiolo italien. Au menu notamment, la Lorenzo, avec bresaola, roquette et parmesan frais. Et, pour les plus gloutons, la Calzone : fourrée à la tomate, fior di latte (mozzarella au lait de vache), ricotta fumée et 'nduja, une spécialité calabraise à base de chair à saucisse pimentée. Un régal. Pour finir, parmi les quelques desserts faits maison, on se délecte d’une panna cotta amarena (avec de petites cerises confites).

Les prix sont plutôt raisonnables. Comptez 9 € pour une mozza petit modèle (un produit pourtant souvent cher), 13 € pour une pizza et 5,50 € pour un verre de vin. Mais si Mazzucco réjouira les gourmands, il laissera aux spécialistes un arrière-goût de déception. La carte, truffée de fautes d'orthographe, ne met pas assez en valeur l’excellente qualité des produits proposés. Le service, quoique sympathique, semble quelque peu dépassé et approximatif : non, la porchetta, spécialité de porc farci, n'est pas vraiment du jambon blanc, contrairement à ce que le serveur affirme à une cliente. Mieux vaut donc y aller les yeux fermés, mais pas pour de bonnes raisons…

PAR CHARLIE VANDEKERKHOVE

05/06/2015

France Pizza, Mazzucco, Mozza & Pizza à Paris


Mazzucco propose depuis le début d'année une sélection de mozzarellas de Campanie à l’assiette, en 125 ou 250g, avec focaccia grillée et parfumée au romarin. Il y a aussi les pizzas de Matteo, pizzaïolo depuis ses 13 ans qui font la part belle aux fromages et à la charcuterie 100% italiens, dénichés auprès d’artisans de la botte.

S’ajoutent à la carte quelques planches d’antipasti, salades et desserts typiques mais aussi des boissons et vins naturels exclusivement italiens.

Lorenzo Mazzucco, né entre Venise et les Dolomites, issu de l'école Ferrandi et fort de 25 ans d’ expérience dans la restauration a cchoisi d’ouvrir un établissement de 28 couverts qui conjugue recherche gustative, beaux produits et fait maison.

13/04/2015

FLORIAN POIRSON PORTRAIT D’UN ENTREPRENEUR ENGAGEANT ET ENGAGÉ


Avez-vous déjà été confronté à une rencontre professionnelle qui vous a décontenancé ? La rencontre qui peut vous donner une vraie prise de conscience ? Celle qui peut remettre en question votre quotidien et vous faire sortir des sentiers battus ? Si vous n’avez pas fait cette rencontre, vous pourriez ressentir la même sensation à la fin de cet article.

PRISE DE CONSCIENCE D’UN FUTUR ENTREPRENEUR

Mi-février, je rencontre Florian Poirson, un entrepreneur chevronné qui s’est toujours donné pour objectif d’avoir une longueur d’avance dans son métier. Pourtant, rien ne le prédisait à un avenir dans la restauration. C’est lors d’une saison passée dans une brasserie comme serveur, qu’il est séduit par le milieu.

Mais sa prise de conscience à lui c’est lorsqu’il fait un stage pour ses études de commerce. Au bout d’une semaine, sa décision est prise : rester derrière un bureau toute la journée n’est pas pour lui. Pourtant, il s’accroche à ses études supérieures en faisant le simple constat que dans le milieu de la restauration, la majeure partie des professionnels sont autodidactes. Lui veut faire la différence. Il lui suffira d’un travail en alternance en tant que gérant de restaurant, associé à un mémoire de fin d’études sur « l’amélioration de la rentabilité d’un restaurant (à travers l’indice de ses ratios) », pour déjà, se démarquer.

ACTEUR DE LA RESTAURATION DE DEMAIN

Et puis une ambition, et pas des moindres. A la fin de ses études, Florian ouvre la brasserie « Bastide Blanche », dans le 8ème arrondissement de Paris, et en prend la direction. Une aventure qui dure 5 ans, avant que le côté entrepreneur ne reprenne le dessus et lui donne envie d’accomplir de nouveaux projets.

Car pour lui, c’est ça être entrepreneur : être novateur, en ayant sans cesse de nouvelles idées et tout faire pour les concrétiser. Mais aussi, de ne pas se conforter dans son quotidien. Entrepreneur est le seul métier qui lui permettra de créer, d’explorer de nouvelles pistes et de les partager.

Qu’à cela ne tienne, Florian et son associé Lorenzo Mazzucco décident de monter une société de conseil dans le secteur de l’hôtellerie - restauration: CHR Consulting . Son ambition, à travers la naissance de ce cabinet, était autant de faire partager sa passion pour la restauration, que d’aider de futurs entrepreneurs à concrétiser leurs projets.

Aujourd’hui, Florian s’est vu créer une dizaine de restaurants pour le compte de clients. Du restaurant classique, à la sandwicherie, en passant par la crêperie ou encore le fast-food. Cela lui a permis d’avoir une vision générale de la restauration à Paris.

Mais son leitmotiv restera celui d’être acteur de la restauration de demain, notamment en accompagnant la nouvelle génération. C’est la raison pour laquelle, depuis 3 ans maintenant, il forme chaque mois une centaine de futurs entrepreneurs, à la Chambre de Commerce de Paris. Cette nouvelle corde à son arc lui permet de prendre du recul sur son métier, le théoriser, et le partager avec les autres.

« Je suis un grand défenseur des jeunes, et de leurs idées ! Je fais tout pour les encourager et les aider. »

MAZZUCCO : UN PREMIER PROJET BIEN À LUI

Je cerne chez lui cette envie constante d’aller plus loin et d’évoluer dans son métier. Et dans la restauration, l’évolution se fait sur le terrain.

Florian se décide à prendre quelques semaines de vacances pour savoir ce que seront les tendances de demain. Les voyages lui permettent d’ôter ses œillères, et en même temps, de se poser les bonnes questions. Pendant un séjour à Rome, il est captivé par un bar à mozzarellas, Obicà. Jouant sur le visuel pour permettre aux clients de redécouvrir ce fromage, Obicà séduit totalement Florian. C’est décidé, il veut récupérer le concept de «bar à mozza», et le positionner à Paris dans son futur restaurant. Pour être accessible à plus de monde, il y ajoutera des pizzas et l’appellera Mazzucco.

Si votre mémoire ne vous fait pas défaut, ce nom vous dit certainement quelque chose. Et pour cause, c’est le nom de son associé, italien d’origine. Trouver le nom de son restaurant a donc été d’une logique implacable. Sa référence à l’Italie, son allitération avec mozzarella et pizza, son graphisme… Tout a été pensé pour pouvoir dupliquer le concept.

Et lorsque j’évoque avec lui le nombre de pizzerias à Paris et de la concurrence qui fait rage dans la restauration italienne, sa réponse est simple : « la concurrence est toujours bénéfique ». Alors oui, le marché des pizzas est un marché très concurrentiel ; mais les gammes de produits sont différentes. Selon Florian, plus le client a le choix, plus il va être formé à reconnaître un bon produit.

Il fait alors le simple constat qu’en France il manquait une pizza faite avec de bons produits, tout en étant accessible. Aujourd’hui, on peut aller déguster une pizza dans un cadre typiquement italien (la fameuse trattoria), où le prix n’est pas toujours abordable. L’autre alternative est d’aller dans les chaînes du type « pizza hut » ou « domino’s pizza », qui proposent des pizzas moins onéreuses mais de qualité moyenne. On passait alors d’un extrême à l’autre.

Pour lui, la différence se fait sur le rapport qualité/prix et sur la palette de mozzarellas que Mazzuco propose. Néanmoins, Florian garde la tête froide et se remet régulièrement en question pour chaque jour améliorer son commerce.

“Se lancer jeune peut être un atout. On est frais, on a la force, la volonté, et on n'est pas encore bloqué par des stéréotypes et catégorisations.”

LE CHALLENGE D’UN ENTREPRENEUR

Aujourd’hui, la machine paraît bien rodée pour Florian, même si ça n’a pas toujours été le cas. Il a dû se mesurer à plusieurs challenges dans sa vie d’entrepreneur. Le plus gros ayant été d’acquérir de la crédibilité auprès des partenaires, financiers notamment. Car à 20 ans, il est parfois difficile d’être crédible ou même fiable.

C’est pourquoi Florian conseille d’aller à la rencontre des banques en deux temps. La première fois permettra à votre conseiller de vous éclairer sur les points bloquants du dossier. Vous n’aurez alors qu’à le consolider avec un expert-comptable, avant de vous y présenter une deuxième fois.

Néanmoins, il arrive fréquemment que les banques s'opposent à votre projet. Florian précise qu’il ne faut pas prendre leur refus pour un non catégorique et définitif, ni comme une fatalité. Car même si l’on n’a parfois du mal à se l’avouer, les banques peuvent aussi vous éviter de faire de mauvais choix. Et vous servent, en somme, de garde-fou.

CONSEILS À UN ENTREPRENEUR EN HERBE

L’importance des rencontres
Florian en est persuadé, l’entrepreneur excelle encore plus à l’extérieur de son entreprise. Il cherche ses sources ailleurs, que ce soit dans des groupes de travail ou dans des réseaux d’entrepreneurs. La société dans laquelle nous vivons a évolué pour nous permettre aujourd’hui de ne pas être “labellisés” et d’être, à l’image d’Internet, tous en réseau. Et on finit tous par s’enrichir de nos expériences respectives.

Les clés du succès
Innovation, positivisme, mais surtout créativité. Voilà les clés du succès pour Florian Poirson. Son conseil pour tous les futurs entrepreneurs : savoir suivre son instinct pour ne pas avoir de regrets. Il est souvent plus fiable que ce que l’on peut imaginer.

Pas de travail sans passion
Aucune hésitation dans sa voix pour me dire qu’un entrepreneur sans passion n’est pas. Être un(e) véritable passionné(e), et faire de la qualité, quelque soit le domaine. L’entrepreneur sera alors certain de s’installer dans le long terme.

Un dernier conseil à donner
Je m’attendais plutôt à une réponse comme : “travaillez dur”, ou “soyez créatif”. Au lieu de ça, Florian conseille de ne jamais se lancer dans un projet au détriment de sa famille. Il insiste sur l’importance de prendre des vacances avec ses proches, car ce sont bien eux les acteurs de votre succès, et qui vous aideront à cadrer votre travail.

«Mon pays c’est la France, je suis fier de ce pays. Il y a de belles choses à faire ici, et je ne vois aucun intérêt de partir»

DERNIER REGARD SUR UN ENTREPRENEUR ACCOMPLI

Pour finir cette interview, je demande à Florian quel regard il porte sur son parcours. Avec le recul, aurait-il voulu faire les choses autrement ? « Non, cela me va très bien ». Car l’important pour lui a toujours été de créer et de trouver des réponses à travers son travail.

Il a souhaité concevoir des endroits de vie, des lieux d’échanges et mettre en avant des savoir-faire. Voilà qui aujourd’hui, est chose faite. Mais il me semble surtout que Florian a pour ambition de laisser son empreinte dans la restauration en lui insufflant une dynamique plus humaine et surtout plus conviviale.

Ecrit par Ayline
Rédactrice Web pour TacTill

11/04/2015

Les Tasters vont dénicher pour vous des produits originaux et des adresses gourmandes en France et à Londres


Les Tasters vont dénicher pour vous des produits originaux et des adresses gourmandes en France et à Londres. Cantines, street food, home made et frais à l'honneur

11 avril 2015

Mazzucco Mozza & Pizza
Pizza de choix

Cette toute nouvelle adresse fait honneur à la pizza de qualité et à la mozzarella
En plein quartier street food, Mazzucco combine plusieurs idées bien pensées: bar à mozza artisanales importées de Campanie, vins sélectionnés, pizza de haut vol, salades fraîches, desserts maisons, déco originale et accueil hyper chaleureux! Le tout sur place ou à emporter

Que demander de plus? Les Tasters ne seraient pas Les Tasters s'ils n'allaient pas chatouiller là où ça faut du bien, en interrogeant serveur et pizzaïolo (Matteo pour les intimes). Les farines (Caputo) sont validées, l'huile d’olive impeccable, les charcutes et fromages ont un carte d'identité en bonne règle et en bonne forme.

Même la déco et les assiettes faites à la main sont dans le ton, en faisant appel à un artiste pour la fresque. Le style est moderne mais l'idée est de rappeler l'esprit d'une auberge.

On a testé la pizza Estee à la n'duja (la fameuse saucisse légèrement épicée), fior di latte, coppa, tomates cerise et basilic frais. Belle cuisson, pâte goûteuse plutôt fine mais pas trop mouillée et croustillante sur les bords, sauce tomate généreuse. Voilà pour leur style, car il y a évidemment mil manières de les faire. Celle-ci lève plusieurs jours. C'est un choix, pas une obligation, tout dépend des ingrédients et du procédé. Ne vous faites pas avoir pas les discours.

Fin sur un tiramisu qui respectent une recette de famille, assez marqué en jaune d’œuf et peu sucré, au café de Bretagne!

Un moment hyper sympa, une équipe impliqué (et le patron n’était pas là!) à des tarifs abordables. Bref, un super plan à l'italienne dans le quartier.